Je m’appel Tiggy Mora, mais on m’as toujours appelé “Tig”. Né le 10 septembre 1986, d’une mère américaine et d’un père portoricain, j’ai vu le jour dans une bicoque de la région de Sandy Shores dans une famille modeste. Implanté dans la région depuis un peu plus d’une quinzaine d’années, mon père était gérant d’un

petit garage possédant une station essence, qui était pour lui une fierté et un signe d’intégration. J’ai passé mon enfance avec mon petit frère entre les pièces détachées, les motos et le cambouis. J’ai grandi avec une petite bande et vécu une adolescence un peu chaotique à jouer les caïds entre bagarres, petits deals. A l'âge de 20 ans, j’ai pu acheter ma première moto. Je passai des journées entières à tracer la route en quête d’évasion et de liberté, je croisais pas mal de club de motards que je regardais d’un œil intrigué.

Nous travaillions au coté de mon père vieillissant, afin de reprendre la petite affaire familial.

Un jour, un club de biker es venu au garage afin d’offrir une protection du commerce, en échange d’une somme d’argent mensuelle. Ce n’était pas la première fois que je les voyais ici. Mon frère et moi sommes allés à leur rencontre pour leur dire de ne plus revenir et qu’il n’obtiendrait rien de nous. Ce qui déclencha une altercation, quelques bousculades et insultes, ils enfourchèrent leur moto et partèrent. Nous retournions à nos occupations dans le garage. Le calme fût de courte durée car ils revinrent le soir même. Une fusillade éclata, les balles fusaient, quand soudain une explosion retentie et nous projet. Le garage venait d'exploser… puis le silence totale. Je me releva blessé par le verre explosé et alla voir mon frère, mais malheureusement, je trouva son corps sans vie, brûlé et criblé de balle.

Après la destruction du garage et l’enterrement de mon frère, mes parents décidèrent de retourner au pays, quand à moi, j’ai préféré rester ici. Déboussolé, seul, triste de la mort de mon frère, il ne me restait que quelques photos et ma bécane. Alcool, insomnie, souvenirs d’enfance rythmait mon quotidien, je survivais.

Après quelques années, un jour alors que je roulais sur la route 68, j'entend un boucan d’enfer mais mélodieux. Dans le rétro, un groupe de motard parfaitement en formation commençait à me doubler. Moto, casque, cuir.. et la, un flashback ! je venais de reconnaître le patch dans leur dos, un crâne portant un sombrero, deux pistolet et écrit autour en jaune: BASTARDOS GRAPESEED. Les souvenirs remontèrent, je les voyais souvent étant jeune. Certain motards venaient au garage de mon père pour faire le plein ou  faire quelques réparations sur leur moto, je me souvenait de les entendre discuter entre eux, rigoler et boire ensemble, comme une famille, comme des FRÈRES !

Nourri par des sentiments de vengeance, de haine, mais aussi à la recherche d’une nouvelle

identité. Je décida alors de me rapprocher de leurs organisation pour pouvoir

devenir Prospect et enfin retrouvé une famille.